Méthodes pour imaginer les lignes

  •  Pour les liaisons de/vers Paris : je cherche des villes particulièrement excentrées. Pour que le potentiel voyageur y soit important je sélectionne les villes petites ou moyennes à plus de 5-6h de Paris (ex: Aurillac, Rodez, Foix…) et les grandes villes à plus de 4 heures de la capitale en train (ex : Toulouse, Perpignan, Nice…).
  • Pour les liaisons transversales je repère des tronçons parcourant plusieurs grandes villes (ex : Strasbourg – Besançon via Colmar et Mulhouse, Avignon – Nice via Marseille, Toulon et Cannes…) ou des tronçons desservant au moins une ville parmi les cinq plus grandes de France après Paris (Marseille, Lyon, Toulouse, Nice, Nantes). Je relie ensuite les tronçons les plus éloignés les uns des autres ou les plus longs à relier en train de jour afin de relier au mieux l’ensemble du territoire français.
  • Si certains trajets possèdent une longue portion de trajet commune ils peuvent alors être jumelés pour que les coûts soient réduits, cela permet également de desservir facilement un plus grand nombre de destinations (ex : Paris-Albi et Paris-Toulouse de Paris à Brive, Bruxelles-Vintimille et Bruxelles-Portbou de Bruxelles à Avignon…).
  • Pour les horaires des villes desservies : une fois le tronçon repéré, l’idéal est que la gare le plus importante de ce tronçon soit desservie entre 22h et 23h le soir et entre 6h et 7h le matin (ce sont les horaires qui ont toujours été les plus appréciés par les voyageurs notamment parce qu’ils sont pratiques pour ceux qui travaillent). Cette contrainte s’ajoute à celle d’essayer de ne pas desservir de gare avant 19h, entre 1h et 4h30 et après 10h30. Selon les lignes, ces contraintes sont adaptées pour optimiser au mieux les horaires des trains et arriver à un juste milieu.
  • Pour le choix des villes desservies :
    • Pour les petites lignes (aucune grande ville à part Paris) : je sélectionne toutes les gares pouvant être desservies dans les tranches horaires citées précédemment (ex : desserte de très petites gares comme Rocamadour ou Aubin sur le Paris-Albi).
    • Pour les lignes importantes, je sélectionne les gares principales : celles qui desservent des grandes villes (ex : Nantes, Lille, Bordeaux), celles qui offrent des correspondances intéressantes (ex : Culmont pour Reims et Troyes, Saint Gervais pour Chamonix…), celles qui desservent des zones attractives comme des stations de ski, stations balnéaires, lieux de pèlerinage (ex : Lourdes, Biarritz, Bourg St Maurice) et les gares frontières pour permettre un accès facilité aux pays voisin (ex : Portbou, Irun, Vintimille).
  • Pour les temps d’arrêt, à quelques exceptions près pour garder un temps de parcours correct, je choisis :
    • 1 minute pour les très petites gares (- de 50 000 passagers par an),
    • 2 minutes pour les gares moyennes, ou les grandes gares desservies à des horaires difficiles (avant 20h et après 00h le soir ou avant 6h le matin),
    • 3 minutes pour les grandes gares (100 000 à 10 000 000 de passagers par an),
    • 4 minutes pour les très grandes gares (+ de 10 000 000 de passagers par an),
    • 20 minutes pour les arrêts où le train doit effectuer un demi-tour en raison de la manoeuvre de la locomotive,
    • 35 minutes ou plus pour les arrêts où le train doit être accroché à/décroché d’un autre train.
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